COMMUNIQUÉ DE PRESSE
GLISSADE DANS LES ALIZÉS AU PROGRAMME DE L’AVANT – DERNIÈRE ÉTAPE
GLISSADE DANS LES ALIZÉS AU PROGRAMME DE L’AVANT – DERNIÈRE ÉTAPE
Les skippers de la GLOBE40 ont pris ce jour à 15.00 locales le départ de la 7ème et avant-dernière étape de l’épreuve qui va les conduire sur l’ile de la Grenade aux Antilles ; les équipages ont quitté la toute nouvelle Recife Marina pour rejoindre la ligne de départ au cœur du port devant la célèbre place Marco Zero, centre historique de Recife et sur laquelle les scènes géantes sont déjà montées pour le tout prochain carnaval. Dans cette nouvelle étape de 2000 milles, après le passage du pot au noir, les concurrents seront poussés par les alizés d’Est vers leur destination antillaise. Une étape donc simple sur le papier mais qui n’est pas sans risque avec un trafic important sur les côtes ; et qui sera le nouveau théâtre d’une compétition acharnée alors que 3 points seulement séparent les deux premiers au classement général, les hollandais de SEC HAYAI et les américains d’AMHAS vainqueurs de l’étape précédente. Dans le même temps le japonais MILAI Around The World poursuit activement ses réparations en Argentine pour rejoindre la course.
Glissade dans les alizés au programme de l’étape.
La course passera successivement au large de Fortaleza au nord de Recife, de Natal, de Belem et de l’embouchure de l’Amazone, de la Guyane Française, du Surinam, de Guyana, du Venezuela, et de Trinidad et Tobago ; une zone interdite a été mise en place sur l’ensemble du parcours qui interdit de se rapprocher des côtes à la fois du fait des nombreux débris charriés au large de l’Amazone et compte tenu des risques d’insécurité. Comme à chaque étape Christian Dumard nous livre son analyse météo du parcours : « Les concurrents de la Globe 40 vont partir de Recife dans un vent d’Est faible avec de nombreux grains et un risque d’orage. Ils traverseront l’extension Ouest du pot au noir lundi 6 et mardi 7 février. Le pot au noir est peu actif le long des côtes brésiliennes. Quelques grains à attendre avec quelques périodes de molles, mais pas de longues journées sans vent et de très grosses zones orageuses, comme sur la descente de l’Atlantique plus à l’Est.Une fois passé le Cap Calcanhar au Nord-Est du Brésil, l’alizé d’Est Nord Est devrait rentrer progressivement jusqu’à 13-20 noeuds. Ca sera un long bord tribord au portant jusqu’à l’arrivée avec toujours quelques grains. Le courant jouera également un rôle important. Il peut atteindre 2 à 3 noeuds par endroit et porte à l’Ouest. Il est donc favorable.»
Recife : une grande étape brésilienne
Dans l’atmosphère déjà animée à l’approche du premier carnaval depuis 2 ans Recife a délivré à la GLOBE40 et à ses skippers tout ce qu’ils pouvaient attendre d’une grande étape au Brésil. Sous les 35° quotidiens la ville a offert le visage bigarré et coloré du Nordeste, ses magnifiques bâtiments d’inspiration portugaise en son centre historique, son carnaval d’Olinda toute proche, petite merveille d’architecture classée au patrimoine mondial, sa longue plage de 20 km de la Boa Viagem, et ses sites paradisiaques de mouillages à une heure de route. Et la GLOBE40 a inauguré la Recife Marina, infrastructure de qualité avec ses 250 places au programme et son hôtel en vis-à-vis, l’ensemble devant ouvrir officiellement en fin d’année. Si Recife et son grand club le Iata Club Cabanga organise déjà la plus grande course au large au Brésil, la Refeno qui va à l’archipel de Fernando De Noronha, l’accueil d’une course océanique internationale était là aussi une première. Et au vu de l’accueil reçu, du nombreux public qui a visité les bateaux, et d’une belle tradition de voile au Brésil dans les séries olympiques, il se murmure que l’on pourrait bien avoir un équipage aux couleurs brésiliennes sur la seconde édition de la GLOBE40. Finalement le seul regret est d’avoir trouvé cette étape bien courte…
La pression monte pour les 2 dernières étapes
Si l’étape a été courte sur le plan touristique elle l’a été aussi pour la remise en condition technique des Class40 après les 3800 milles de l’étape 6. Une semaine pour le premier, 5 jours pour le dernier, des chiffres qui donnent une idée de l’intensité de l’épreuve et de son niveau d’engagement sportif. Il reste 3 coefficients à distribuer, l’étape 7 vers la Grenade à coefficient 1, et le retour transatlantique vers Lorient coefficient 2, et seulement 3 points d’écart entre SEC HAYAI et AMHAS avec respectivement 27 et 30 points. Et comme on l’a vu à l’étape précédente avec la seconde place en temps réel de GRYPHON SOLO 2 (58 points) et WHISKEY JACK (63 points) à 36 heures, les autres concurrents peuvent se rappeler au bon souvenir des leaders. Une pression qui n’a pas quitté MILAI Around The World (36 points) qui nous livre son état d’esprit à l’occasion de ce nouveau départ par la bouche de son skipper Masa Suzuki « Nous essayons de partir de Mar Del Plata aux environs du 15 février. Les dommages sont plus importants qu’on pouvait le croire mais nous bénéficions ici d’une belle équipe technique pour les réparations. Et le club nautique de Mar Del Plata nous offre un superbe soutien. MILAI sur la GLOBE40 est toujours en piste pour boucler le tour du monde. Nous ne renoncerons pas et nous avons hâte de retrouver tout le monde. »